gisement minier de charbon (1952) une entreprise locale découvre le gisement, mais il reste inexploré en raison de contraintes financières.
(1977) après des années d'oubli, un article met à nouveau en lumière le gisement. les premiers travaux de rénovation commenceront à la fin de l'année.
(1980) la mine est officiellement ouverte. l'opportunité attire des centaines de personnes à travers toute la région.
(1989) un incendie se déclare dans le couloir principal de la mine. sans cause déterminée, plus d'une trentaine de mineurs y perdront la vie.
(1990) l'activité reprend partiellement dans les zones intactes. plusieurs employés sont licenciés en raison du manque de moyens financiers.
(1997) la mine peine à surmonter les conséquences de l'incendie ; le budget est serré et les coûts des rénovations trop élevés pour permettre une reprise de l'activité dans de bonnes conditions de sécurité. face à la situation de sa ville, le maire ignore ces négligences.
(2001) l'activité est de nouveau florissante, et la mine n'a jamais été aussi attractive.
(2015) l'impact environnemental de l'exploitation du charbon inquiète les investisseurs. le secteur perd de sa splendeur et de nombreux gisements ferment dans la région.
(2022) mort de l'ancien propriétaire, la mine est léguée à sa nièce.
la mine ;;(( bellmare )) la mine s'érige loin du coeur de la ville. les habitants les plus modestes, vivant le quartier, sont néanmoins contraints de faire face à sa présence et protestent régulièrement contre les nuisances qui en résultent.
(( le mineur )) son dos se plie sous l'effort, marquant encore plus son visage sombre et fatigué. d'une main douce, il essaie de nettoyer la poussière de son bleu de travail déjà couvert de suie. personne pour l'entendre se plaindre, six pieds sous terre, à travailler dur pour gagner un maigre salaire. il sait que la mine sera son dernier lieu de repos.
(( la direction )) le bruit des pioches résonne dans les gorges déjà affectées par la maladie. ceux qui crient le plus fort reçoivent une compensation relative pour acheter leur silence. les profits priment sur la sécurité, avec la complicité du conseil municipal. la ville, isolée dans sa région, craint trop de pertes pour s'opposer. ainsi, les grèves sont réprimées et les travailleurs vulnérables sont remplacés.