contexte grisaille assaillante, terre d'asile. au terme de tout, au commencement d'un nouveau souffle. souffrir et s'en creuser les paumes, d'un labeur incertain, aux grandes dames d'un front en sueur. car ils sont les laboureurs de cet enfer. les sabots des chevaux claquent sur le sol sableux, dévalent les pentes sinueuses d'une vallée à bout de souffle, entre pénombre d'un passé qu'on ne veut plus quitter et lumière d'un avenir à la brume si épaisse qu'il en devient vile. (...)
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city-sombreouest américain ─époque actuelle.▪ réservé à un public mature et avisé (-16). nous vous mettons en garde quant aux sujets pouvant être aborder.▪ première lueur en nov 23↳ version six signée aeroplvne. ▪ un rp par mois, aucun minimum de ligne, tw obligatoires.
rory et hermès
duo du mois
ali et eve
membres du mois
☞n'hésitez pas à jeter un oeil aux différents pl et scénarios des membres. • la ville est plongée dans un épais brouillard.
vingt-six paradoxes qu'elle cultive au sel de ses frénésies, au fil d'ses névroses répudiées ; son épiderme craquèle encore d'aucune ride quand sa carne rude, elle, jure de s'en être farcie mille.
Myocarde; :
main plus leste que le ventricule sauvage ; fiel émotionnel dégueule ses sentiments farouches, passions pugnaces au bord des lippes et des draps.
Labeur; :
barmaid brille au rusty spur, honkytonk du coin, plus pour la piaillarde que pour le génie, si on omet qu'la patronne est sa propre mère. dealeuse racoleuse pour business famille, crack les paumes les plus mendigotes.
Adresse; :
cité jamais ensommeillée, vulgaire clapier dans coningsby street à la façade défraîchie ; foutoir douillet où elle s'est émancipée pour clamer son indépendance biaisée.
devanture fissurée vomie l'ouest américain typique. battantes saloon abritent le rusty spur, bar familial typique de la région. normes sécuritaires et alimentaires à revoir, factures croulent, créanciers s'accumulent, peintures craquèlent mais pourtant y'a le comptoir qui colle et les gosiers qui débordent. ici ça brasse la misère et le cowboy des terres, venus se remplir les viscères et les oreilles d'une country continuelle qui se passe sur l'estrade au vieux parquet limé. famille modeste et hillbilly de colchester, aux divers solutions pour garder la tête hors de l'eau depuis que le paternel s'est fait la malle. gueularde, bruyante, poussée dans les mœurs étriquées d'une amerloque stéréotypée. plus conne que méchante malgré les gnons qui volent ; amour vache sous les couches de crasse qui en ont fait leur carapace. soudée malgré elle ; si les avis divergent et les réparties dégueulent des gosiers, méfiance à l'étranger qui viendrait à les railler. clan démerde, jamais roulé sur l'or alors se contente de glisser sur l'argent sale d'un business plus sombre pour sauver les meubles. crack laboratoire, comme piaule mater au-dessus du bar ; daronne a gardé l'affaire farfelue de son salopard de mari qui s'est tiré y'a vingt ans maintenant, larbins gamins en complices ; ça manipule cocaïne à se brûler les poumons pour modeler cailloux à redistribuer contre vert froissé. échelle médiocre de leur étendue, loin de tony montana, juste assez pour se sortir le cul des ronces et surtout se plier au chantage du paternel mckay qui, de son nouveau petit trône criminel, réclame la pension mensuelle contre la tranquillité. accumule les aides sociales pour certains quand d'autres enchaînent jobs besognes pas trop regardant ou s'tirent ce qui se rapproche le mieux d'un salaire dans leur rade misère. famille native, famille ancrée ; colchester en berceau et tombeau, pour la plupart clamé d'un étendard fierté.
(f) pristine ;;daronne lunaire ─ scénario uc•+/- 55 ans, patronne du rusty spur, boss de l'ombre crack
débrouillardise en religion, mater a légué sa place derrière comptoir pour diriger laboratoire en son antre. puanteurs acides se mêlent à sa gouaille autoritaire, quand latex transforme cocaïne en parmesan. pas de doigts de fée, seulement des mains désireuses de sortir de la merde. elle a formé ses gosses, les a embarqué dans le sillon de l'argent crasse, assure médiocre prospérité en se pliant au chantage de son ex-écré.
yokel ;;figure pater ─ libre•38 ans
premier de la fratrie, fils précoce d'une daronne trop jeune. enlisé dans l'affaire, par défaut ou par dépit. baigne dedans depuis trop longtemps, même la rétine est trop sèche pour réagir à la vapeur de leur crasse. premier modèle de la fratrie, sûrement pas le meilleur, dopé aux stéréotype hillbilly de l'amérique profonde. distribue plus de gnons que de compliments.
(m) preacher ;;illuminé ─ libre•35 ans, situation au choix
le fêlé, ou le génie. aujourd'hui lubie pour la religion dans laquelle il s'est plongé, demain oubliée pour autre caprice à évacuer. se veut parole d'évangile dans une fange qu'il dompte habilement. morale feintée prône le crack en aide aux plus malheureux, à ceux dont il fait partie, justification pitié nappée sur la langue, mauvaise foi collée au palais.
(m) snuffy ;;@Chevy Mckay•30 ans, cuistot & dealer
vague au fil des opinions et des querelles. toujours du côté de tout le monde pour cracher sur les autres histoire de pas se mouiller. girouette a probablement un avis mais semble le tordre à chaque discorde, médiation facile, hypocrite. cherche à resserrer les liens lorsqu'ils semblent se disloquer, peut-être une trouille enfouie après tout, qui sait.
seul et unique chromosome x de la fratrie, à s'y méprendre dès qu'elle l'ouvre. se tue à dénigrer l'affaire quand ses pattes distribuent elles-mêmes les galettes dans les rues. barmaid au rusty spur, arrondit ses fins de mois comme ceux de sa mère qui se coltine déjà une ardoise longue comme le bras ; amour vache, crêpage de chignon sans relâche.
(m) cletus ;;fayot ─ libre• 24 ans, situation au choix
fils à maman, petit dernier des mckay. le seul que le daron aura épargné de son éducation douteuse et macho, mais il a pu compter sur ses frères pour lui rappeler les bases d’un redneck, malgré les jupons mater qu’il squatte trop souvent, cletus s'y accroche et en joue, tanguy p’tit con.
artistes ─ (si des membres veulent faire partie des artistes qui se représentent certains soirs dans ce rade rustique, hésitez pas)
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s l u t
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Dernière édition par Roscoe Mckay le Dim 5 Mai 2024 - 13:30, édité 6 fois
Roscoe Mckay
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vingt-six paradoxes qu'elle cultive au sel de ses frénésies, au fil d'ses névroses répudiées ; son épiderme craquèle encore d'aucune ride quand sa carne rude, elle, jure de s'en être farcie mille.
Myocarde; :
main plus leste que le ventricule sauvage ; fiel émotionnel dégueule ses sentiments farouches, passions pugnaces au bord des lippes et des draps.
Labeur; :
barmaid brille au rusty spur, honkytonk du coin, plus pour la piaillarde que pour le génie, si on omet qu'la patronne est sa propre mère. dealeuse racoleuse pour business famille, crack les paumes les plus mendigotes.
Adresse; :
cité jamais ensommeillée, vulgaire clapier dans coningsby street à la façade défraîchie ; foutoir douillet où elle s'est émancipée pour clamer son indépendance biaisée.
saches que cette famille dysfonctionnelle n'attend que ses membres pour planter et patauger dans les vacheries, les gnons, les querelles et les beuglantes (histoire de pas dire qu'au fond, c'est l'amour super super vache).
schéma un peu redneck/hillbilly de la belle amérique profonde, leur éducation a été tambouillée aux préjugés & au machisme. pas étonnant que le daron avait la main leste, des crachats ingrats pour ses rejetons, "arrête de pleurer gamin, t'es une pisseuse ou bien?", mais quand on a connu que ça, forcément on évolue toujours en bancal. alors la voilà, cette fratrie bancroche, plus ignare que méchante, au fond, même s'ils trempent dans le pas chouette.
si la daronne est quelque peu déjantée, elle reste la bigboss de leur affaire médiocre (yep, on joue pas à la scarface ici, personne n'e***le tony montana, parce que, bah y'en a pas, et les mckay, eux, s'font pas mal entuber si tu vois ce que je veux dire...) c'est de l'échelle humaine, de proximité ; de quoi gonfler un peu les poches et surtout s'en sortir jusqu'au mois d'après (beaucoup trop de retard dans les factures du rusty spur). et dans tout ça, la fratrie baigne. j'ai pas donné de directive concernant leur rôle dans le business comme au bar, parce qu'on pourra en parler ensemble, ou simplement parce que tu as déjà des idées et que je ne veux absolument pas te freiner. mais s'ils ne sont pas forcés de turbiner dans le honkytonk familial, 'faudrait que chacun fasse sa part niveau du crack, parce que la madre y veille.
pour la petite histoire du cher père de famille exemplaire ;; c'est un gars qui trempait dans le sale, la merde, ancienne raclure devenu prince de la bauge. il a abandonné sa famille (qui lui tapait sur les nerfs) en même temps que colchester. american dream, aller bouffer le gazon du côté de jackson à seulement quelques miles de là quoi. pas folichon, mais lui, il s'prend probablement pour vito corleone, alors t'imagines... (hey, je l'avais dit qu'il était pas évolué), en revanche loin d'être con ;; parce que si l'idée du laboratoire clandestin lui appartenait, et que les parents mckay ont commencé ensemble, aujourd'hui il oblige son ex et sa chair d'envoyer quelques lovés, contre son silence et la tranquillité (teubé mais malin) chantage et menace si jamais ça n'arrive pas à temps ; c'est pas rare de voir un type débouler à sa demande, et venir casser des petites gueules mckay pour remettre les idées en place et rappeler qu'on doit une pension au seul parent qui s'est tiré.
pour la petite anecdote, les mckay font appels aux travelers(également des pls), petit groupe de bikers go-fast qui livre des colis un peu crasse mehe
enfiiiiiiin voilà, les ébauches ne sont, en fait, que ça. j'ai donné des directions, des reliefs, saupoudré d'idées si jamais ça peut te parler. mais comme tu as constaté, à part les âges dans l'un peu près, le reste est complètement libre & modifiable (les prénoms, par exemple, ne sont que des sobriquets typiques hillbilly) pour pouvoir entièrement s'en approprier avec en uniques conditions ; la cohérence avec tout ce beau sale monde. je reste disponible au besoin ; questions, hésitations, papotages, etc. j'ai fort hâte de comploter, alors 'faut pas hésiter, je bouge pas, et j'mords à peine…
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