(1 pris) frontières.

(m) prénom, nom (au choix) ─ pris par @Beltane Crane

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• quelque part entre 38 et 60 ans, emploi libre, célibataire (veuf ?).

tw : noyade et mort d'une enfant, mort, deuil, alcoolisme.
(( moodboard )) Caboche sous les stellas, les cents qui se jouent au combat des rois. Nos rencontres sous la neuille, au feu de mes loupiotes pamplemousses. Dans nos silences, nous n'entendons que l’essentiel ; roulis des timbales, percussions, fracas badaboom au swing des tensions sous la couenne. Mordus dès la première scrutation dans ce noyau-taudis bien-aimé. Ta boucle d’or que j’ai gardé sous l’éclat-solis, endormie sur les pelures chaudes de ton écorce. Son dernier sommeil candide ; sa dernière nuit, enveloppée de rêves sidéraux. L’innocence de tes doigts glisse sur mes phalanges, tu échanges ma dame de coeur contre ton roi de jais. Tes yeux pulsent une missive ; j’en subodore le secret (on reconnaît un oiseau en écoutant son chant). Je me penche sur toi, submerge des profondeurs. M’embrasseras-tu ? La carne-nourrice, ton patronyme, déboulonne des feuillages. Nos souffles exaltés et agiles ne passeront pas les frontières. Une nouvelle fois. Une nouvelle fois…  (...) La voiture a quitté la route ; j’ai balancé mon vélo sur la butte ; abordé l’eau. Le coffre s’enfonce dans le puits sans fond à mesure que mes bras assiègent les flots. Je ne sais plus si je respire encore ou si la trouille m’a assassiné. La clarté d’un jour-soleil soutient ma démarche de rescousse. Je te vois, vieille rombière, avant qu’une noire-nuée n’étouffe ma vue. La fenêtre côté conducteur est ouverte. Je l’extirpe à la mort ; convulse mes doigts sur son corps sur les rivages gelés. Elle respire. Elle est sauvée. (...) Et ma fille ? Comment ça ? Je vois ses boucles flotter dans les ondes. Beauté candide, submergée dans sa propre tombe, son spectre enseveli sous la vase. Ma bouche n’inocule aucun mot. Mes mains fébriles sont passagères de la blouse du cardiologue. Tes yeux sont supplice ; ma confusion (mon chaos) te donne une réponse. Je ne savais pas. Pardonne-moi. Pardonne-moi. Pardonne-moi. Pardonne-moi. (...) J’apporte du jus d’orange, des gâteaux, un paquet de cibiches. Elle est toujours la même, casse-couilles, crispante, rogneuse. Sevrée de cette bibine mandataire de l’involontaire infanticide, elle a déjà tenté sa propre mise à mort. Tu ne visites plus sa caravane ni le trailer park. Tu la fuis comme tu me fuis. J’ignore pourquoi je continue de tendre la main à cette abominable, coupable des funérailles et de ton désespoir. Peut-être est-elle tout ce qu’il me reste de toi ; et d’elle, ta douce, ses boucles chrysocales. Tu me manques (elle me hante) ; tes larmes ardentes ; et mon je t’aime immobile dans la fange.

bonjour, bonjour, bonjour.  

☆ bienvenue dans le petit monde de slam    (p'tit bout de dame pleine de fraîcheur, habitante du trailer park depuis le day one, phare des esseulés, mamie gâteaux des aïeux, animatrice de veillées au coin du feu  ). entre le monsieur proposé et cette dame, c'est une rencontre qui date depuis bien des années (sa maman, résidente du même trailer park dans sa grande caravane, cinq pas en arrière derrière le mobil home de slam).  bougre est un peu taciturne, silencieux et pourtant devant slam, devient partageur, balance ses cartes (slam, slam, rayon de soleil de son âme). c'est des années à se tourner autour, à grapiller des moments à deux, à ne pas savoir comment s'ouvrir à l'autre (les tensions, la bouche qui rêve de se confier et le corps qui trépigne de s'embraser  #feelsfeelsfeels). après la noyade de sa boucle d'or, il s'éloigne et cette distance (terrible) pousse slam à se sentir responsable, culpabilise de ne pas avoir vu sa douce dans la voiture sous les eaux le jour du drame (10/14 mois en arrière, à voir ensemble bien sûr  pour la timeline ). (insomnies, cauchemars) et n'a de cesse de vouloir s'excuser sans oser l'approcher. le manque (présence de l'autre) pèse pour les deux car lui a bien décidé de mettre la distance entre lui et le trailer park où réside la seule responsable des horreurs : sa mère, son (ancienne) alcoolémie. viendra le temps où il commencera à revenir, cet homme bien aimé du quartier. le lien est un love interest avec ses feels, ses tensions, son brasier ++ et ses larmes ( endgame).  

☆ son background, tout est libre et à votre convenance.   j'avais imaginé d'abord un flic-flic ou un membre des forces de l'ordre mais c'est complètement libre. magouilleur, autre profession, passif sombre/noirceurs, c'est à votre choix (et de ce côté là, ça peut créer du drama avec slam-soleil  ). faites-vous plaisir avec ce monsieur et n'hésitez pas à consulter les autres pl ou à passer par les invités pour trouver des idées pour son background.  

☆ En ce qui concerne la trombine, j'avais la bouille de Keanu Reeves en écrivant ce lien mais j'suis absolument open pour toutes les idées. J'ajoute quelques vibes de bouilles que j'affectionne en particulier (si vous zavez b'soin d'une piste   ) comme Jon Bernthal, Alexander Skarsgård, Adam Driver, Norman Reedus et le cute Hugh Dancy.

☆ J'ai rédigé le pl à la première personne mais de mon côté c'est : écriture à la troisième personne, 400/600 mots, en français (c'est pas avec mon niveau B2 en anglais que je peux écrire comme je veux  ). Je n'ai aucune exigence, venez avec vos feels partager votre jolie plume ravageuse et vos beaux mots, venez nous amuser et c'est tout.