(pris) nathan niehaus.

Dernière édition par Elinor Olsen le Mer 6 Mar 2024 - 20:11, édité 2 fois

theo adams

can't just spend my whole lifetime wondering

tw; enlèvement d'enfant, vagabondage, amnésie traumatique dissociative, thérapie, services de protection de l'enfance.

identité;; un bout de lui. tiers, moitié, socle en tout cas d’un ensemble qui végète sans lui. il a laissé quelque part une forêt en déclin (et il se la répète en images, une course dans les plantes hautes et coupantes, un passage d’un monde à l’autre). theo(dore) a été coupé net, à la racine. il n’avait pas fini son développement que déjà, on lui demandait de se diviser – de ne garder que le commencement. adams est un énorme mensonge, si gros qu’il y a toujours cru. il vit son identité à reculons, de l’extérieur : il se regarde lui-même et c'est un étranger. annuités;; vingt-cinq et l’impression de n’avoir rien vécu (correctement). berceau;; enfant du monde, d’ici et de là-bas. il sillonne les terres, en goûte la substance et la digère. il y a un peu de tout en lui, beaucoup des autres qu’il fait siens dans une confusion de sujets. dix ans passés à colchester, mais son souvenir ne murmure que maintenant. labeur;; child protective services pour belle ironie, il est des rares qui s’en font vraiment ; son ombre rassénère et protège, en sauvant il se sauve. myocarde;; des relations évanescentes. physiquement, il ne reste jamais longtemps. son sentiment s’en va même avant. pourtant, il essaye. theo travaille toujours à la tâche jusqu’à s’oublier lui-même.

faceclaim/crédits;; nathan niehaus par monoclegraphic, kg par bambieyes, cd par lux, icons par mars.

éléments de contexte; theo a disparu à colchester à l'âge de dix ans, en rentrant à vélo avec sa sœur. il se volatilise au bord de la route, on ratissera les plusieurs hectares de forêt qui entouraient la piste en vain. il est enlevé par un homme déséquilibré, rongé par la perte de son petit garçon. theo lui ressemble comme deux gouttes d'eau et il a fallu quelques mois pour un passage à l'acte. ils ont vécu sur la route toute leur vie, dans une fuite que theo a normalisé très jeune. il ne faut jamais rester au même endroit longtemps, ne pas laisser de traces, ne rien emporter (il enfreindra les deux dernières règles, rapportant des souvenirs de chaque terre et laissant un bout de lui avant chaque départ). sa difficulté à nouer des relations humaines s'explique donc par le fait qu'elles soient toujours très vite avortées. à ses vingt-deux ans, celui qui prétendait être son père décède des suites d'une maladie. livré à lui-même, theo développe un sentiment de solitude grandissant, se voit forcé d'établir de nouveaux repères. il dédiera les prochaines années à son métier de cœur, safeguarding officer. le contact avec les enfants participe à sa quête de sens. il s'en contente jusqu'à ce qu'un drame (au choix) chez l'un des enfants dont il était en charge du dossier se produise. ce traumatisme en réveillera un autre, le sien, celui de son enlèvement qu'il avait alors totalement occulté. il débute une thérapie et des évocations de son passé lui reviennent, comme plusieurs pièces d'un puzzle qu'il n'arrive pas à reconstituer. colchester, il le sait, reste le point de départ à cette énigme. il débarque tout juste et séjourne dans un motel (j'ai besoin d'être là mais je ne sais pas pourquoi).

; @elinor olsen (jumelle; présentation)

un lien qui dépasse les limites de l'espace et du temps. ils sont, l'un pour l'autre, ce qu'ils ont toujours été et ce qu'ils ne seront plus jamais. chez elinor, ce fil devient conceptuel. elle a un jumeau qui n'existe plus qu'en idée. elle s'est construite sur cette perte.

; @zeke olsen (grand frère; présentation)

des retrouvailles secoueraient toutes ses fondations. zeke a organisé sa vie, porté les retombées, calqué son monde sur la tragédie. son deuil est fait, theo est mort. le revoir réveillerait son enfant intérieur, celui qu'il a éteint très tôt.

; tbd (père; prélien)

avec elinor, il a été le seul à poursuivre inlassablement les recherches. aujourd'hui, il n'est plus que l'ombre de lui-même, resté dans le passé avec le souvenir de son fils. de vieilles émissions, de vieux journaux, de vieux vêtements, il est l'anti-présent.

; tbd (mère; prélien)

comme beaucoup, elle a oublié. plus qu'un choix, ce fut une nécessité. elle s'est déracinée de colchester, choisissant une autre vie, sans douleur, auprès d'une seconde famille dans laquelle elle met le cœur à l'ouvrage. elle ne peut pas se permettre un autre échec.

Bambi Bucholz, Zeke Olsen et Valor Sinclair aiment ce message

les attentes

eh

qui que tu sois, merci pour la lecture du scénario rédigée par la plume pépite de @elinor olsen

voici quelques précisions :

-- sur l'histoire : la famille olsen (préliens) était une famille-type à colchester, plutôt traditionnelle, assez lisse en surface. en 2008, théodore disparaît. on ne retrouvera que son vélo abandonné près de la route. les mois de recherches n'auront rien donné, l'affaire s'est soldée d'un cold case. si aujourd'hui, le père et la fille poursuivent leurs recherches individuellement, l'engouement des débuts pour retrouver théodore s'est essoufflé en même temps que l'intérêt des médias. en 2015, la mère quitte le domicile familial pour se construire une nouvelle vie. la famille se retrouve doublement déchirée, bien que le couple de parents n'ait jamais officiellement divorcé.

-- sur le faceclaim : il est libre et la proposition a été faite à titre indicatif. un fc ressemblant à celui d'elinor semble toutefois important pour un minimum de cohérence.

-- sur l'activité : qu'importe ton rythme, restes comme tu es. avec la joueuse de elinor, nous sommes cycliques. parfois présentes quotidiennement, parfois moins. et c'est totalement ok coeur

si vous avez des questions, nous sommes là pour y répondre ! par mp si vous êtes déjà sur le forum ou nous taguer toutes les deux (afin que que ni @elinor olsen, ni moi, ne loupe votre arrivée).

douce journée starr