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BOTTOM OF THE RIVER




 
contexte grisaille assaillante, terre d'asile. au terme de tout, au commencement d'un nouveau souffle. souffrir et s'en creuser les paumes, d'un labeur incertain, aux grandes dames d'un front en sueur. car ils sont les laboureurs de cet enfer. les sabots des chevaux claquent sur le sol sableux, dévalent les pentes sinueuses d'une vallée à bout de souffle, entre pénombre d'un passé qu'on ne veut plus quitter et lumière d'un avenir à la brume si épaisse qu'il en devient vile. (...)
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city-sombre ouest américain ─époque actuelle. réservé à un public mature et avisé (-16). nous vous mettons en garde quant aux sujets pouvant être aborder. première lueur en nov 23 version six signée aeroplvne. un rp par mois, aucun minimum de ligne, tw obligatoires.
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(prise) anya taylor-joy


Atlas Saeger

Atlas Saeger
rust and bone
mare tenebrosum

Messages; :
354
Points; :
92

-- LEVIATHAN --
sea of scars

Annuités; :
vieux loup de mer, ◜quarante-huit années◞ retenues aux amarres de la vie.

Myocarde; :
tombeau de sel et d'écumes où reposent ses amours et désillusions. la mer comme ◜seule destinée◞ - " rejoins-moi sur la grève, là où le vent sèchera les larmes de tes naufrages."

Labeur; :
marin revenu spectre • l'âme perdue sur les récifs du monde. sans cesse tournée vers l'horizon salé. la terre qui tangue lorsqu'il la foule, habitué au bercement doux des vagues. membre fondateur de ◜charon◞, dédie son souffle à ceux qui l'ont perdu - les ramenant toujours sur les rives. leviathan des eaux sales et meurtrières. ◜forgeron◞ le reste de ces jours trop lents passés loin du ventre en abysses des océans.

Adresse; :
pittoresque caravane sur ◜cuppeephed park◞ où l'attendent yeux bleus magnétiques et catfish, boule de poils pleine de ronrons.

Multicomptes; :
astré, reed, adriel, valor et royal.

Préférences rp; :
réponses courtes à très longues, rythme chaotique (je passe la semaine mais rp seulement le week-end), en français uniquement.


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Message(#) Sujet: (prise) anya taylor-joy (prise) anya taylor-joy Empty
Lun 11 Mar 2024 - 1:02


- lillemor 'lilly' -
" there will always be a person who looks
like a poem the earth wrote to keep you alive.”

tw; disparition en mer, noyade, suicide, deuil, thalassophobie, age gap.
identité;; lillemor, [ lillemor ], prénom enchanté aux consonnances perfides. on dit d'elle qu'elle vient de l'île des morts, la faute à cette aura fantôme qu'elle dégage parfois les jours d'orage, les nuits de mélancolie, les soirs d'ivresse. pour oublier ce cortège funèbre, elle n'autorise personne d'autre qu'atlas à l'appeler ainsi. car lui sait, a vu, porté entre ses bras d'écailles la mort. pour le reste du monde, elle n'est que [ lilly ], de quoi se rétrécir un peu, devenir rachitique, invisible, diluer sa beauté et se fondre au monde. annuités;; [ trente années ] et l'illusion, parfois, d'avoir traversé dejà tant d'existences. son corps a la mémoire des vieilles âmes. peau éponge, aspire et assimile le malheur des mondes. souffre et rit avec lui. les jours d'été, vous la verrez plus lumineuse que jamais jusqu'à ce que ses rêves fanent avec l'automne. berceau;; [ orcas island ], berceau de son existence, tombeau de ses désespérances. lilly est née là-bas, entourée de la mer vorace et de la beauté des orques qui sillonnaient si souvent les horizons. des moments de magie et d'immensité qui la faisaient se sentir si petite, piégée sur ce minuscule bout de terre qui n'était rien à l'échelle du monde. longtemps, elle n'a fait que regarder
l'infinité des paysages salés qui s'offraient en elle sans même espérer un jour les quitter. (naissance : orcas island des îles san juan - origines : anglaises, écossaises, espagnoles, irlandaises et françaises)
labeur;; si lillemor avait eu des rêves, on aurait pu la voir devenir championne de natation synchronisée, danseuse, quelque chose de cet ordre là où le corps s'exprime plus que les mots. elle est de ces créatures dont la peau cause plus que la voix. mais longtemps, lilly n'a été qu'un monument mort sans grand espoir, le regard éteint et si bien lovée dans sa zone de confort. là où personne ne la voyait. là où personne ne serait jamais venu la chercher. myocarde;; le cœur doux et chaleureux, semblable à une maison de campagne perchée haut sur les collines, toujours une lumière allumée pour y accueillir les âmes égarées. écorchée d'avoir aimé de toute son âme. créature farouche qui griffe autant qu'elle ronronne - dans le murmure délicat de son pouls se murmure le prénom d'un atlas au regard océan. marin qu'elle partage avec la mer, la peur au ventre que lui aussi ne lui revienne pas un jour. car lilly a connu l'appétit vorace des vagues et les corps qu'elle ne rend pas. mais pourtant ... pourtant, enchaîner saeger à la terre, ce serait le voir s'éteindre lui aussi. lui, qu'elle a mis tant d'amour et de précision pour rallumer les étoiles qui le composaient jadis.  faceclaim/crédits;; anya taylor joy, old coyote.
– SONGE À TON ÂME LILLEMOR, ENFUIS-TOI. –

Excellente nageuse troublée par la peur maladive des eaux profondes depuis la noyade de son frère. -  Partagée entre douce folie et fragile mélancolie. - Vit dans une petite caravane cabossée qu'elle partage avec Atlas lorsqu'il ne quitte pas les terres de Colchester pour les horizons salés. - Maman de Catfish, duchesse des poubelles, boule de poils blanche sourde de naissance qui roule du popotin et tyrannise les chats du quartier. - Sirène terrestre.


Avant ça, il paraît qu'elle aimait la mer, qu'elle y plongeait, même lorsque celle-ci se voulait glacée, colérique, acharnée, boueuse ou transparente comme du cristal. Avant ça, on la voyait partir à la nage sans savoir si elle en reviendrait un jour - en se demandant si elle n'arrêterait pas de nager qu'une fois épuisée, arrivée à bout de toutes ses forces. Avant ça, l'appel du large était beau et chaque soir, elle le regardait se diluer au ciel. Il n'y avait pas plus beau paysage, paraît-il que les rayons de la lune plongeant sur les vagues comme des étoiles filantes.
Le monde était beau, autrefois, quelque part dans ce passé dont elle oublie peu à peu les nuances.
Sa vie n'était ni riche, ni exubérante mais elle avait au moins eu l'attention de lui offrir un frère.
Un frère dont il était si facile de deviner les imperfections. Si humain que la moindre écorchure se transformait en hémorragie.
C'était là tout ce que cette existence lui avait donné, l'unique richesse qui avait l'audace de la faire rire ; un frère, taillé pour un monde, oui, mais pas celui-là.
Lorsqu'il regardait la mer à ses côtés, ses yeux célestes finissaient toujours par se poser sur elle.
- Tu ne penses jamais à partir, Lilly ?
- Pour faire quoi ?
- Je sais pas, vivre. Juste vivre. Car ici, on n'vit pas Lilly, on attend et c'est tout. Ouais tout ça … c'est en attendant mais on ne vit pas vraiment. R'garde autour de toi, tout semble à l'arrêt sauf cette foutue mer. Elle ne s'arrête jamais.
- Tu es encore défoncé.

Ils avaient ri ensemble et elle n'avait pas vu, sous les nuances de ce sourire, les trous d'obus qui s'y trouvaient. Les mélancolies qui germaient.
De lui, on disait qu'il était né triste. Qu'il n'avait jamais rien connu d'autre que cela, la tristesse. Et pourtant comme il savait rêver mieux que personne.
Et ce soir là … ce soir là, j'aurais dû te tendre la main, te demander de rentrer avec moi. Mais tu as préféré partir, me laissant seule sur cet îlot, coincée en enfer, entourée de cette mer cruelle qui te portait dans son ventre. Partout où je posais les yeux, je ne voyais plus que toi.
Mon frère.

Avant ça, elle n'aimait pas seulement la mer.
Elle lui faisait confiance.
Puis vint la trahison.
L'ultime douleur.
L'impardonnable.

Avant ça, l'apocalypse. l'effondrement de tout. L'avant et l'après, deux vies distinctes, l'une faite de ciel morose et l'autre, teintées d'arc-en-ciel salvateurs.
J'ai décidé de vivre pour toi mon frère. D'apprendre à rêver comme toi tu le faisais, mon frère. Ta mort a rallumé les étoiles qui se cachaient dans le néant blasé des mes yeux.


dates importantes ;
*.1994 – ; Naissance de Lillemor sur Orcas Island. Vie douce et solitaire partagée auprès de son frère, sans cesse tourné vers l'ailleurs mais tous deux sont coincés sur cette petite île qui semble les retenir en otage, eux et leurs poches troués. *.2019 – ; Assiste impuissante à l'autodestruction de son frère dans les drogues jusqu'à ce jour, où, sous ses yeux, celui-ci saute des falaises pour disparaitre dans la mer. Si Lilly nage comme elle respire, lui n'a jamais fait suffisamment confiance à l'eau pour y plonger. *. 2019 – ;  Gamin drogué dont on se soucit peu, personne ne se hasarde à le chercher mais les miracles de la vie veulent que l'association CHARON attérisse sur les plages d'Orcas Island. Les connexions invisibles la font supplier Atlas de lui ramener son frère et l'homme le fait, sans rien attendre en retour. À l'aube, le Leviathan reviendra, les bras plein d'un corps trop vide. C'est ensemble qu'ils lui apporteront une sépulture dans l'intimité d'une mise en terre discrète. - Le chagrin atteint des pans d'âme fragilisées de Lillemor, lui dévore l'amour de la mer et le transforme en haine viscérale, puis en peur vorace. Parce qu'il ne lui reste plus rien sur Orcas Island, elle supplie Atlas à qui elle accorde immédiatement sa confiance de la faire quitter cette île. Et l'homme s'exécute. L'emporte avec lui aux quatre coins du pays dans ses missions pour Charon mais aussi pour lui faire découvrir cet horizon qu'elle n'a cessé d'imaginer et dessiner dans ses rêves de gamine. *. 2020 – ; Crise d'angoisse carabinée, alors qu'Atlas plonge, c'est Lilly que l'on retrouve en apnée sur un petit coin de plage, la mine déconfite et le corps tremblant comme une feuille. Parce qu'il refuse de la voir une nouvelle fois dans cet état, Atlas la conduit à l'Odyssée, village de pêcheurs abandonné qui l'a vu naître. C'est là que le Leviathan lui déballe tout, des années plus tôt, Saeger était de ces marins pêcheurs trop têtu pour ne pas combattre la mer. Un jour, pourtant, l'eau a eu raison de lui. Six mois de disparition inexpliqué sur son navire. Six mois à le croire mort tandis que le reste de son équipage semblait s'être volatilisé. À la lisière de la mort, pris par les hallucinations, Lillemor lui est apparue sur ce bateau fantôme et c'est elle, qui, des semaines durant lui a donné la force de survivre dans ce trou noir dont il ne garde que quelques bribes de ses traits. C'est sur le port de l'Odyssée qu'il lui promet de la conduire loin dans les terres, là où l'appel de la mer n'aura plus aucun effet sur elle. *. 2021 – ; La dépose sur les terres de Colchester auprès de Storm et sa sœur en lui faisant la promesse non tenue de ne plus repartir. S'il tente de rester à ses côtés, qu'il assiste doucement à son éclosion à travers cette nouvelle vie, Saeger perd de ses couleurs. Et pour ne pas se délaver complètement, l’homme repart vers les eaux aux côtés de Charon. Disparaît régulièrement plusieurs semaines, la laissant seule avec sa peur viscérale que lui aussi ne revienne jamais.
; atlas saeger (leviathan de mes nuits esseulées)
-- I FOUND YOU. (moodboard)
Atlas, laisse-moi me défaire de ces écailles. Je ne veux plus de leur bouclier, plus de leur brillance, plus de leur goût salé. Laisse-moi, les perdre une à une et retrouver la douceur d'une peau fissurée. Laisse-moi être qui je désire, loin de cette mer qui ne cesse de nous forger à son image. Laisse-moi, retrouver un sens à mes maux dans cette exuvie qui me brûle - je veux découvrir la porcelaine de mon épiderme, me sentir mise à nue par les émotions et le monde. Je veux vivre et ne plus attendre.

Lillemor, cueilleuse d'âmes, il y a en toi le chant des fantômes qui ne trouveront jamais le repos. Tu es le refuge des égarés. Un phare. Mon phare.
C'était un soir de printemps - au loin, elle avait vu, entendu parler du Leviathan. Il y avait toute une effusion autour de Charon, de ces créatures venues sonder le fond des mers à la recherche d'un touriste perdu dans les mers. Elle se souvient, l'inquietude sur les plages tandis que les apnéistes plongeaient dans les profondeurs comme s'ils y étaient nés. Comme si cette noirceur farouchement protégée par la surface n'était autre que leur royaume. Depuis le port, elle les regardait, descendre dans les boyaux de la mer et en ressortir les mains vides jusqu'à cette heure où les bras de la sirène qui l'accompagnait remontèrent, un minuscule corps entre les bras.
Elle se souvient, oui, clairement, de l'atmosphère changeante, le vent devenu glacial et le frisson sur sa peau.
C'était donc à cela que ressemblait la perte. Le hurlement d'une mère sur la roche, le corps brisé d'une vie qu'elle avait senti palpiter dans son ventre et dont elle ne ressentait à présent plus que le vide. Et la mort.
Gorge nouée, elle avait attendu, là, sous un ciel d'étoiles mortes que le Leviathan s'avance dans les terres pour lui courir après.
Après ça, elle ne garde que des souvenirs approximatifs d'elle le suppliant de chercher son frère - qu'elle lui donnerait tout, jusqu'aux quelques bijoux d'or hérités de sa grand-mère.
Elle savait que seul lui aurait le pouvoir de le ramener.
Et elle ne s'était pas trompée.
Lilly garde en mémoire l'image de son corps massif traversant l'aube, le corps creux de son frère entre les mains. Sa main calleuse posée sur son épaule tandis qu'on le mettait en terre.


[...]

De tous les océans, c'est dans ton corps, tout contre ton âme que je trouve la paix. Il n'y a que dans tes veines, dans le parfum de tes cheveux, dans l'infini de tes iris que l'oxygène ne me manque jamais. Pour cela, Lillemor, je te reviendrai toujours.
; storm goodluck (bouclier contre les cauchemars) scénario.
Elle est l'une des premières visions dont Atlas lui a parlé lorsque son corps osseux portait encore la marque du royaume des morts. - Il y avait ce visage, Storm, cette voix … si seulement tu avais été là. Elle semblait être là, faite sur mesure pour m'empêcher de sombrer. Lillemor était ce vide dans la poitrine d'Atlas, ce trou béant qui ne cessait de battre et hurler jusqu'à l'épuisement. Un manque, un vertige que Storm n'a jamais su combler, peu importe combien il pouvait l'aimer. Peu importe combien il n'a cessé de le serrer mille fois dans ses bras. Lillemor et Atlas possèdent la poésie tragique des âmes faites pour se trouver dans cette vie et toutes les autres. Si l'homme s'est d'abord montré froid et suspicieux, qu'il a un instant douté des visions d'Atlas, Goodluck a bien vite compris que ses appréhensions n'étaient autre que de la peur. La peur, oui, de faire face à ce qu'il ne connaissait pas. La peur, constante et viscérale qu'un jour, Lilly décide de s'en aller de Colchester et emporte avec lui Saeger. Puis il y a eu cette nuit, dehors l'orage grondait si fort que le ciel semblait vouloir s'écrouler sur les reliefs incorrigibles du monde. Une foudre si violente qu'elle donnait l'illusion de fendre la terre en deux.
Et au milieu de cette tempête, telle une obscure prophétesse, Lillemor, venue jusqu'à sa porte. Trempée jusqu'à l'os. Les jambes boueuses.
Tremblante.
Pupilles dilatées.
- L'orage, c'était là son seul mot et il n'a eu besoin de rien de plus pour comprendre. Elle était terrifiée, par ce ciel colérique qui lui rappelait l'autrefois, l'avant. Sa silhouette a sombré contre la sienne, cherchant un réconfort qu'Atlas lui avait promis. Storm est un bouclier contre le monde, ses bras éloignent toutes nos peurs. Il faut le vivre pour le comprendre, Lilly.
Ce soir-là, elle est restée contre lui une bonne dizaine de minutes avant de le regarder droit dans les yeux.
Elle avait besoin de savoir …. il fallait qu'elle sache qui était Atlas. Tout ce qu'elle ne connaissait pas et que Storm savait. D'albums photos en souvenirs et pour chasser le bruit obscur de l'orage, Lilly et Goodluck n'ont cessé de se parler, effaçant de l'autre les peurs voraces. Les murmures angoissants.
Et au creux de cette nuit sordide où l'Ondine lui a confié sa peur maladive de la mer - il n'a pu que flancher et s'attacher à elle. Devenir un pilier réconfortant vers lequel se tourner lorsque Atlas les quitte pour d'autres rivages.

; brizo saeger (chasseuse de solitudes.) personnage à venir.
En arrivant à Colchester, Atlas lui a présenté sa sœur - guerrière à la tignasse d'écumes. Et immédiatement, ou presque, il y a eu des atomes crochus. Vous savez, ce genre de connexions que vous ne pouvez pas vous expliquer mais qui arrivent, fluides, sincères. Semblable au ruisseau qui s'écoule là depuis des millénaires dans les montagnes. Lorsque la solitude l'étrangle, Lillemor s'avance maladroitement vers la ferme pédagogique où l'attendent Brizo et ses bisons. Créatures à la fois immenses et vulnérables, fragilisées par la cruauté de l'homme. Là-bas, sur les terres de Little Cassidy, Lilly y trouve la paix. Lui arrive de nourrir les bêtes, de préparer quelques flans avec les œufs des poules pondeuses qui traînent un peu partout sur la propriété. Un havre de paix mais aussi une oreille attentive car si Brizo a retrouvé son frère, la mer le lui a aussi pris durant six longs mois. Saeger a connu cette plaie béante qu'est la perte. Il n'y a que les mots de Brizo pour la guérir plus que n'importe quelles molécules de ses failles internes qui se prélassent partout où elles le peuvent. Elle est sa sécurité, son renouveau, un petit bout d'oxygène qui ne cesse de lui inspirer sagesse et tranquillité.

_________________

    ─ les étoiles, si elles sont faites pour briller, la mienne est dure à voir. elle est quelqu'part dans le ciel, dans l'enfer ou l'purgatoire. elle est censée me guider, elle m'a dit 'suis-moi, tu vas voir'. j'ai bu la tasse mais cul sec, une mer entière c'est rude à boire.

Fox Levan, Bambi Bucholz, Leda Blythe, Maybelle Peregrine, Lolita Skads et Roscoe Mckay aiment ce message

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